Une rencontre à Arlac avec les enfants de Mérignac

Exposition des autoportraits réalisés avec les enfants du Centre de Loisirs d'Arlac. Et parution d'un quatrième ouvrage de cette série de travaux: "Une rencontre en autoportrait" édité par Pierre Mainard.

J'ai l'impression qu'il se passe toujours un temps bénéfique, entre le moment, où un enfant pour une des premières fois de sa vie, suivant un petit rituel précis et simple se représente avec de la peinture, et celui où tout d'un coup il réalise, ce qu'il vient de faire. Partout où j'ai pu faire cette expérience, cet instant de "recul", parfois court, conduit chez certains à interroger sa présence sur la terre. Au delà d'un trait de caractère, qui la plupart du temps est surprenant dans sa représentation, il y a aussi une vision intérieure forte qui jaillit de ces interrogations ou de ces révélations. Quelque chose qui me pousse à continuer avec plaisir, une démarche que j'imagine au fil du temps représentative, elle aussi, d'un univers créatif intense; et l'inventaire des peintures de ces jeunes personnes par eux-mêmes, au delà du portrait, en plein dans l'autoportrait est devenu aussi une source d'émotion.   

Une rencontre se fait toujours grâce à des êtres qui passent aux autres.. et qui soignent ce passage pour que l'action puisse trouver l'écho le plus favorable. Merci à Myriam Laizé. Merci à l'ensemble du personnel et de la direction du Centre de Loisirs d'Arlac.   

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[hédo]

La Maison carrée d'Arlac est une folie de style néoclassique édifiée de 1785 à 1789 pour le banquier juif d'origine portugaise Samuel Charles Peixotto sur la commune de Mérignac en Gironde.
La maîtrise d'oeuvre de la maison est attribuée à l'architecte Dufart.
L'édifice, de plan massé et de style palladien, situé sur une colline, comprend un salon en rotonde sur deux niveaux, couvert d'une coupole surbaissée à décor peint. .
Les pièces de l'étage sont desservies par un escalier dérobé, adroitement masqué dans le raccord du cercle du salon et du rectangle du vestibule. Ces pièces desservent les chambres de l'étage ainsi qu'une galerie circulaire surplombant le salon en rotonde et destinée à reçevoir les musiciens.
Contrastant avec l'austérité de la façade nord, la façade sud, majestueuse, est ornée d'une colonnade corintienne semi circulaire, surplombant un escalier monumental aux marches convexes. L'ensemble dominait un parc paysager encore presque intact au seuil des années 1980 mais aujourd'hui largement entamé et dénaturé par la spéculation.
Après de nombreuses années d'abandon et de multiples projets immobiliers convoitant son vaste parc, la villa, très dégradée, a finalement été rachetée en 1990 par la ville de Mérignac qui a entrepris sa restauration.
La Maison carrée d'Arlac aurait inspiré le modèle du Château de Rastignac, un château néoclassique localisé à La Bachellerie, en Dordogne et de la Maison Blanche à Washington.