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Christophe Massé Informations
2 juillet 2008

Aurélie Diard: Un journal (2)

le_soleil Le soleil à Bordeaux (photographie aurélie diard 2008 droits réservés)

Le soleil

Quand on dit que sans soleil, on perd le moral.

Cette sensation étrange quand il te réveille le matin, tu l’aperçois à travers les volets. T’a fais exprès de les entrebâiller la veille. Tu voulais être sûre de sa ponctualité. Et puis quand tu ouvres les yeux il est en face de toi et te voilà le cœur bouillant d’envie d’aller le voir de plus prés, dehors. Alors tu prépares ton petit-déjeuner et il t’attend toujours. Il reste dans ton dos le temps de boire ton thé et il se soucie de garder au chaud ta brioche grillée. Tu as ouvert ton lit et le soleil remplit de lumière tes draps pour que ta prochaine nuit soit remplie d’étoiles. Et puis tu passes ta journée à travailler mais il te regarde. Il ne te fait pas trop de mal pour ne pas que tu perdes courage à ta tâche. Mais il reste suffisamment présent pour te parfumer la peau. Tu reconnaîtrais cette odeur de soleil parmi d’autres. Celle qui donne envie de frotter ta peau à celle de ton homme pour partager ce moment de plaisir. Le soleil qui te garde les idées heureuses et qui te fait sourire au moins une fois dans la journée. Ce soleil que tu ne veux jamais quitter : tu ne sais jamais s’il reviendra demain.

Je me souviens du soleil qu’on a connu à deux. Quand on oubliait d’entrebâiller les volets : trop épuisés de la journée. De ces heures à brûler nos corps sous cet être immense et à regretter de ne pas s’être méfié de lui. Je me souviens du sable qu’il a séché sur nos pieds : ça salissait la voiture. De toutes ces glaces qu’on a jamais pu déguster car le temps pressait. Je me rappelle quand tu me demandais de te gratter dans le dos  quand le soleil l’avait rendu rouge écrevisse.

Je n’oublie pas le soleil. Je l’appelle à me rejoindre tous les jours.

Je voudrais que même loin de toi il reste dans mon ventre, comme pour ne jamais baisser la tête face à la froideur de ces instants qui m’attendent.

Je ne veux pas quitter ce soleil qui m’est vital : celui que tu détiens dans tes yeux quand tu me regardes

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Commentaires
H
Tu sera sans falbala<br /> Y a du soleil et des nanas<br /> Diarla diarladada<br /> On va s'doucher sur la playa<br /> Diarla diarladada<br /> <br /> Bip bip<br /> Bip Bip<br /> <br /> En route vers le Sud<br /> hédo GPS.
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