Journal de Mars (3): Le reflet

Notre petite histoire est un reflet. Chacun va pouvoir y lire ce qu'il a envie d'y trouver, plus que ce qu'il peut vraiment s'y passer réellement, en fait. Dans un reflet, tant de zones, tant de pistes. Une certaine confusion place la gêne souvent avant la lecture immédiate. La pudeur intervient avant le réconfort. Une grâce fondue dans de la douceur se trouve alors chez celles et ceux qui se donnent la peine de s'y voir comme s'ils y étaient. Ceux qui scrutent dans le reflet de la vitrine, comme dans celui de mes yeux pour trouver une définition, un sens, l'orientation et soufflent les phrases qui apportent en temps réel la magie de la présence. A ne pas aussi s'embarquer dans un mirage, mais incontestablement, en investissant une part d'eux, qui peut être réellement de l'amitié. Ces vases qui communiquent sont comme dans un retour aux simples "choses" les plus admirables de la vie comme l'histoire d'aimer lentement avec l'idée d'un lendemain.

J'aime les êtres et je me perds toujours à croire en l'amitié inépuisable, indestructible, intarissable. C'est comme chercher de l'or dans une rivière en pensant aussi en même temps ne pas troubler la pureté du cours d'eau et continuer à apercevoir son visage dans l'ombre faite par les grands arbres. Toujours arriver à ce stade un jour. Se débarrasser des idées mortes et des vieilles peaux, vider son ventre du temps des douleurs de l'enfance. Plier la longue laisse, mettre un foulard sur les yeux des morts. Qu'elle puisse être totalement empreinte de son altruisme cette rencontre perpétuelle. Comme j'étais en vie chante Cali et la chanson populaire explique aussi à sa façon tellement de ces choses qui vont du ventre au coeur sans idée de retour. Écrire n'existe. Parlons-en.

Comments

[ellesurlalune]

écrire c'est comme dans un rêve l'endroit où ça compte