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Christophe Massé Informations
14 octobre 2009

Evento(ffer) Acte trois: In Bed with Malvina

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Je suis resté allongé en compagnie de Malvina Lawrie dans la vitrine de l'atelier de la rue Bouquière 10h à 15h30 le 13 octobre 2009. (photographies dr Carine Tarin)

Refaire pour cette occasion une performance qui a déjà mille fois existé (je pense à celles de Benjamin Vautier par exemple) m'importait vraiment. Aucune ambiguïté sur l'idée de création originale.  La performance est une pratique qui recense un nombre de regards mêlés venus des pratiques artistiques différentes: cinéma, danse, musique, architecture, sculpture, vidéo, dessin, action. Cette pratique a toujours dans l'histoire un but, celui de mettre en scène une idée d'expérimentation et de permettre des investigations nouvelles, de modifier les normes, de se poser les questions vis à vis du système artistique et de faire d'une certaine façon participer le spectateur. Ici j'ai souhaité en reproduisant une scène de vie, pendant la durée d'un festival prestigieux auquel la quasi-totalité des bordelais est confronté sans avoir eu un mot à dire pour un budget assez conséquent, exprimer par une séance de repos, un certain scepticisme vis à vis d'art urbain subventionné. L'art dans un contexte urbain doit être à mon avis une surprise. Il n'est peut-être pas, fait pour s'imposer à vue, au même titre qu'une foire, un marché, un salon. Une ville a besoin de cette vitrine.. mais l'art n'a besoin de rien.

Merci aux passants, visiteurs et photographes. Un grand merci à Malvina et Carine.   

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Commentaires
H
Un exemple est le fameux supplice de la Massola appliqué en Bordeaux. Curieusement, il est essentiellement post mortem puisqu’il s’agit d’exécuter le condamné d’un seul coup de massue sur la tempe avant de l’ouvrir et d’en extraire tous les viscères pour les exposer à des crochets de fer autour de l’échafaud comme s’il s’agissait d’un animal de boucherie. Le roi est d’une certaine manière présent à l’exécution puisque lui seul a le pouvoir de la suspendre par une lettre de grâce. Celle-ci ne peut arriver que tardivement car le temps est court entre la condamnation et l’exécution. Le cérémonial, dans sa lenteur, permet cette éventualité et le condamné qui l’espère essaie de faire durer les choses en prétendant avoir des révélations à faire. Parfois le peuple le soutient en faisant croire que le messager approche. Le souverain a demandé aux tribunaux d’exercer son pouvoir de justicier mais il ne l’a pas aliéné puisqu’il peut encore lever la peine.<br /> Fous qu'au lit jusqu'à la saint Michel.
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J
génial<br /> il l'a dit<br /> ils l'ont fait<br /> chapeau....bas..
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B
Un petit clin d'oeil caustique, septique, un clin d'oeil amical aux deux performeurs...
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A
inattendu... je me pose un instant sur ta toile. J'aime ce que tu deviens. En souvenir d'une période parisienne lointaine.<br /> aGnES
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