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Christophe Massé Informations
10 février 2011

"Cours" de Peinture à Bordeaux

Christophe Massé donne "cours" d'autoportrait sur rendez-vous. Dans une ambiance sereine à moins quelques degrés au dessous de dix (hiver comme été). Profitez de trente années d'expérience et d'un savoir faire inégalé en ce domaine, pour aborder à l'acrylique magique les facettes de votre moi du dedans/dehors. Pas de cours d'essai. Attaque dans le vif du sujet. Résultats non garantis. Les cours peuvent s'adapter à votre mental du moment et faire d'un moment convivial de détente autour de la peinture, des instants de bien-être que seule cette dernière procure.. Tarifs fermes et définitifs. Me consulter en dehors des heures de sommeil (00h/03h).
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Commentaires
H
Sur la transmission de l'esprit en peinture<br /> La difficulté de transmettre l'esprit réside dans les yeux. « La transmission de l'esprit et le réalisme du personnage résident dans le regard », a dit Gu Kaizhi ; ensuite seulement vient le visage. Pourtant, alors que j'étais sous une lampe, voyant l'ombre de mon visage je demandai à quelqu'un d'en dessiner les contours sur le mur sans reproduire les yeux et les sourcils, et tous ceux qui virent ce dessin ne purent se retenir de rire et me reconnurent. Si dans un portrait les yeux et le visage sont ressemblants, tout le reste l'est aussi ; et on peut ajouter ou retrancher aux sourcils, à la bouche, au nez pour atteindre la ressemblance. La transmission de l'esprit relève du même principe que la physiognomonie. Si l'on veut obtenir la nature de la personne, la méthode est de l'observer discrètement tandis qu'elle est au milieu de gens. A présent, le modèle doit avoir ses vêtements bien en ordre, être assis très droit, fixer un objet et garder un parfait contrôle de son maintien. Comment pourrait-on voir sa nature ! La pensée des individus est visible dans des aspects de la physionomie différents chez chacun, parfois dans les yeux et les sourcils, parfois dans la bouche et le nez. « Ajoutez trois poils à un visage et vous vous apercevrez que vous avez réussi à en saisir l'esprit », a dit aussi Gu Kaizhi. C'est que la personnalité de cet homme se trouve entre sa barbe et ses joues. Le bouffon You Meng' imita Sun Shuao en agitant ses mains, en bavardant et en riant, au point que tout le monde se dit que le mort avait ressuscité. Est-ce qu'il était son sosie ? Non, il avait perçu en quoi résidait sa personnalité, et c'est tout. Si les peintres comprenaient ce principe, ils pourraient tous être des Gu Kaizhi. J'ai vu le bonze Weizhen peindre le portrait de Canglu ; au début, ce n'était pas très ressemblant. Un jour, il alla le voir et revint tout heureux en disant : « Je l'ai saisi ! » Il ajouta alors à l'arrière des sourcils trois rides que l'on pouvait à peine distinguer et qui s'étaient formées à force de baisser et de lever la tête et d'écarter les sourcils en regardant ; le portrait devint alors très ressemblant. Tout le monde fait l'éloge de Cheng Huaili ; il a pleinement réussi à transmettre mon esprit. Son attitude est celle des lettrés ; ses idées vont avec sérieux au-delà de la technique picturale. C'est pourquoi je veux l'aider à progresser grâce à ce que j'ai appris.
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