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Christophe Massé Informations
17 février 2007

la France de mon Bus (3)

cigares Nous allons élire un nouveau Président ou une Présidente de la République. J'écoute la voix de son maître en préparant les repas et il me semble depuis quelques temps entendre que bon nombre de projets ne sont plus au stade du probable mais bel et bien du possible et un comble ! réalisable. Tout à coup le: Nous devons est devenu: Nous venons de et le: Nous allons, subitement métamorphosé en: Nous avons. Du: Il serait envisageable au: Voilà c'est fait. Le discours des progrès sur l'instant se devait d'être franchi. Étant donné que comme de bien entendu personne ne prendra le temps de vérifier si tout cela existe vraiment, on peut se persuader que des centaines d'initiatives crapuleusement destinées à faire croire que la machine est en branle vont fleurir et principalement dans le camp des ténors médiatisés, reléguant ainsi les petits candidats à leur rôle misérable de chercheurs d'or, aux candidats empêcheurs de tourner en rond dans celui pitoyable de voleurs de voix. La bête rôde cependant et comme paraît-il les intellectuels virent d'un bord à l'autre, elle n'aura pas de mal à se frayer un chemin jusqu'au second tour... il est juteux en ces instants de savourer l'intelligence des décideurs d'un pays qui n'ont pas d'idées, pas de projets mais ont quand même bouclé leur programme et laissé encore une fois passer la belle occasion de changer de République.

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« Du temps de ma jeunesse, je ressentais en effet la même chose que beaucoup dans ce cas ; je m'imaginais qu'aussitôt devenu maître de moi-même, j'irais tout droit m'occuper des affaires communes de la cité. Et voilà comment le hasard fit que je trouvais les choses de la cité. Le régime d'alors étant en effet soumis aux violentes critiques du plus grand nombre, une révolution se produisit. (…) Et moi, voyant donc cela, et les hommes qui s'occupaient de politique, plus j'examinais en profondeur les lois et les coutumes en même temps que j'avançais en âge, plus il me parut qu'il était difficile d'administrer droitement les affaires de la cité. Il n'était en effet pas possible de le faire sans amis et associés dignes de confiance -et il n'était pas aisé d'en trouver parmi ceux qu'on avait sous la main, car notre cité n'était plus administrée selon les coutumes et les habitudes de nos pères. » (Lettre VII)<br /> <br /> Il s'initia à la peinture, écrivit des poèmes, des dithyrambes, des vers lyriques et des tragédies.<br /> <br /> Il fut élève de Cratyle (disciple d'Héraclite d'Éphèse) et d'Hermogène (disciple de Parménide), puis devint l'élève de Socrate vers l'âge de 20 ans. À la suite de cette rencontre, Platon abandonna l'idée de concourir pour la tragédie et brûla toutes ses œuvres. Platon transmettra l'enseignement de son maître en se l'appropriant et en le transformant.
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